Ambiances de café
En ces temps de fêtes, je me suis maintes fois gratté la tête et j’ai tenté d’écrire un article sur Noël et le café. Seulement voilà point d’inspiration. Alors, comme l’inspiration vient en buvant du café, c’est bien connu, me voici attablé dans un café sympathique. Et c’est en observant la décoration, en écoutant la musique et en regardant le ballet des clients qui entrent, sortent, commandent et consomment que l’idée m’est venue : et si on parlait ambiance de café?
Loin d’être une idée absurde, l’ambiance de café a inspiré de nombreux auteurs : le café est une scène, un théâtre, dans lequel les gens se croisent, se rencontrent et profitent le temps d’un café d’un moment de répit avant de reprendre leur train de vie quotidien.
Nous pourrions disserter longtemps sur ce sujet, mais rien n’est plus constructif que de l’illustrer avec des exemples connus, ou non, et de vous faire partager cette attirance pour les cafés.
Ce tableau d’Edward Hopper, somme toute assez connu, aurait été inspiré par une nouvelle d’Ernest Hemingway, « The Killers », ou l’histoire de deux tueurs qui attendent vainement leur victime dans un bar. Ce tableau est largement entré dans la culture américaine, inspirant notamment des séries telles que les Simpsons ou That 70’s show. Il représente ces cafés qui possédaient cette aura très spécifique accueillant encore fort tard les insomniaques new-yorkais durant les années 40.
Les films ne sont pas en reste : Bagdad café, film allemand nominé aux oscars, dont fut inspirée une série, dépeint l’ambiance de ces motels américains qui bordent les routes et voient se rencontrer des personnages tous plus incongrus les uns que les autres.
Pour ceux qui ne l’auraient pas vu je vous le conseille fortement, entre autre la bande originale est agréable à l’écoute (notamment Calling you de Jevetta Steele).
Enfin, voici deux livres qui, en ces temps de fêtes, pourraient être des idées de cadeau pour les amateurs de ces « ambiances de café » ou chaque personnage à son histoire.
Le Café Julien nous renvoie dans ce New-York des années 40 peint par Edward Hopper où peintres et milliardaires se côtoient, dans des cafés néanmoins un peu plus huppés que celui de Nighthawks.
Le second, qui s’intitule Café Paraiso, dépeint un troquet dans un petit village portugais et les tribulations des consommateurs qui tous proviennent d’horizons très différents.
Chacune de ces deux oeuvres possède une fiche et des références sur le site d’Arte TV que je vous invite à consulter si mes résumés sommaires vous ont convaincu.
Quoi qu’il en soit j’espère que vous avez apprécié ce melting-pot culturel sur les ambiances de café, surtout n’hésitez pas à faire part de vos propres coups de coeur en commentaire, qui pourraient faire l’objet d’un futur article!