Café et impact environnemental

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Deuxième boisson la plus consommée après l’eau, deuxième marchandise la plus échangée, le café occupe sans surprise une place centrale dans les préoccupations environnementales. Avec une consommation tournant autour de 12 000 tasses par seconde, chaque détail peut avoir son importance : matériaux utilisés, formats, mode de culture, transport…Dans cet article nous allons nous intéresser de plus près à l’impact de la consommation de café en capsule/dosette.

Le café en dosette fait-il boire la tasse à la planète ?

Aujourd’hui zoom sur le café en dosette. Mode de consommation du café qui a séduit une partie des français (un quart de la consommation en valeur en 2009) et ne cesse de gagner des parts de marché : les ventes de dosettes augmentent de 20 à 30% par an, même en pleine crise.

  Il faut croire que George aura séduit

En 2009, c’est un ménage sur trois qui possèdait une machine Senseo, un sur vingt avait adopté le système Nespresso. Beaucoup plus cher que le café filtre, ce basculement progressif du marché permet aux grandes firmes d’augmenter leurs recettes alors même que la consommation en volume est en berne. Les chiffres sont éloquents : autour de 33 centimes d’euros la tasse chez Nespresso, 20 pour une Tassimo de Kraft et 10 avec une Senseo.

S’il ne s’agissait que d’une histoire de porte-monnaie, l’histoire s’arrêterait là. Mais là où le bât blesse, c’est que ce mode de consommation est purement anti-écologique alors qu’on se trouve dans une ambiance de prise de conscience collective. Partons déjà d’un constat : toutes les marques de dosette polluent plus que la moyenne (L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie Ademe explique qu’un paquet de 250 grammes de dosettes de café produit 10 fois plus d’emballages qu’un paquet de 250 grammes de café moulu standard). Tous les fabricants ne sont pas à mettre dans le même sac, certains  font des efforts, d’autres aucun.

Il faut d’abord distinguer la catégorie des capsules en métal, plus voraces en énergie lors de la production et de la destruction que celles en matière végétale.

En tête du peloton noir, Tassimo et Lavazza qui proposent des dosettes « T disc », faites d’aluminium (opercule), de polyester et de polyéthylène, qui ne sont ni recyclées, ni réemployées.

Derrière se place Nespresso, qui produit des capsules 100% aluminium (recyclables) mais dont seuls une mince partie n’est pas jetée avec les ordures ménagères actuellement. Mais la firme fait tout de même preuve de bonne volonté en promettant de recycler 75% des capsules d’ici 2013 (95% d’économie d’énergie par rapport à l’extraction de bauxite)

En face, Senseo et Malongo proposent des dosettes en cellulose biodégradable. Malgré tout les sachets sont conservés dans des emballages plastiques pour conserver le café. Pas vraiment convaincant… Et on reste dans le domaine du sachet individuel.

Alors, What else …?

Au final que doit-on faire si on veut déguster un bon café sans pour autant nuire à l’environnement… ?
Les solutions sont multiples. D’abord s’en tenir aux machines classiques, à filtre, à expresso ou italiennes.
Ensuite si vous avez déjà investi dans une machine automatique où si vous appréciez particulièrement ce mode de consommation vous pouvez faire l’acquisition de dosettes permanentes, à remplir vous-même. Sinon privilégier les biodégradables. La planète vous le rendra !

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