En quête de cafés : Episode 16
Sœoeur Soupire et l’Abbé Cédaire arrivent à Hanoi dans un grand état d’exaltation : ce pays n’est-il pas devenu le second producteur au monde de café ? Il se pourrait bien que le café parfait s’y trouve. A la vue d’une charmante vietnamienne en pleine récolte (de Nat Turner) Frère Deux-Cents compose les vers suivants (et luisants):
Paradoxe d’une Dame qui excelle eux Echecs
D’une vraie-fausse sceptique dont Saigon est la Mecque
Femme belle et sereine ton aura magnétique
Attire la chance au jeu…Lamiss est fantastique!
Ta vie est un roman dont tu écris chaque page
J’aimerais tant en être un des grands personnages
Un Roméo ardent, un Cid Campéador
Qui s’emparerait de toi tel un conquistador
Mon soleil de l’Orient, mon astre souriant,
Tes rayons m’illuminent, tu chevauches les vents
Alizés, aquilons, bises ou bien bourrasques
Ton visage mutin est le plus beau des masques
Pas un mannequin au monde ne saurait égaler
Ta démarche féline, ton infinie beauté
Qui irradie de toi, splendeur radioactive
Bérénice absolue et tellement subversive…
Il se fait rabrouer sèchement par le Père Colateur : ne fais donc pas le joli-cœur, tu oublies à nouveau la Quête ! Nous restons ici, va avec l’Abbé Cédaire au Brésil !
Bi Bop Euh Lula ! répond le Frère (ce qui correspond vaguement à l’expression « à vos ordres » )