En quête de cafés : Episode 7
Egaré dans ce pays immense et magnifique, notre Frère s’était perdu…dans les bras d’une belle amazone couleur café. Cette dernière, la Sœur Soupire, était une religieuse en rupture de ban à la beauté sculpturale et à l’esprit vif comme l’éclair.
Vivre d’amour et d’eau fraîche…Frère Deux-Cents serait-il en train de trahir le serment qu’il a prononcé avec ses compagnons ? Après tout, le Café Parfait existe-il vraiment ? Et quand bien même il existerait, mérite-t-il qu’on y consacre sa vie ? Il lui écrivit le poème suivant :
Si tu étais une pomme, bien ferme et bien juteuse
Granny Smith ou Golden, Boskoop ou Canada
Je te reproduirais de façon religieuse
Multipliant pépins aux Noces de Cana
Car tel Jésus lui-même je ne saurais priver
D’un fruit aussi parfait toute l’Humanité
Si tu étais une pomme, je serais ton pommier
Je tomberais dans les pommes… en voulant t’embrasser
Paradoxalement c’est Sœur Soupire qui va lui redonner la foi : elle-même trouve la Quête du Café Parfait sublime.
Le Père Colateur, un temps réticent, accepte une femme (sacrilège !) dans la Confrérie.
L’Union fait la farce, pense l’Abbé Cédaire.
Le chat ronronne et se pelote dans les bras de la nouvelle venue.
On aurait trouvé à Java un café exceptionnel…Le club des Cinq s’empresse d’y aller…